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Faut-il sauver notre humanité ?

Cette conversation avec une petite fille a fait émerger cette question :

- Elle : « C’est nul la vie ! »
- Moi : « En quoi c’est nul ? »
- Elle : « On sert à rien les humains ! »
- Moi : « Mais si ! Il suffit de trouver en quoi on peut servir. Tu vois un boulanger, il sert à faire du pain pour nous nourrir. Un maçon il sert à construire des maisons pour s’abriter. »
- Elle : « Mais on ne sert qu’à nous. Si on existait pas, on aurait pas besoin de boulangers ou de maçons. Les vaches font du lait pour nous. Les animaux, on les mange. Les arbres nous permettent de respirer. La terre fait pousser les graines... La nature n’a pas besoin de nous. Nous, sans la nature, on peut pas vivre. La planète serait mieux sans nous ! »
- Moi : « Ok je comprends mieux ce que tu veux dire ! Je ne pense pas que nous soyons là pour servir à quelque chose. Peut-être que nous sommes juste là pour apprendre et devenir meilleur. Qu’est-ce que tu en penses ? »
- Elle : « C’est nul d’apprendre ! J’aime pas l’école ! »
- Moi : « On n’apprend pas qu’à l’école. Comment peut-on apprendre autrement ? Qu’est-ce qui te ferait apprécier la vie ? »
- Elle : « J’aimerais que l’école soit dans la nature. J’aimerais vivre dans un autre monde ! »

🚸 En dehors de ces moments de questionnement existentiel, cette petite fille est pleine de joie de vivre. Elle est juste anxieuse quand elle observe le monde dont elle va hériter.

🎁 Du haut de ses 6 ans, elle a déjà conscience du lien qui nous unit à la nature. Elle m’a fait mieux comprendre mon besoin de reconnexion, par l’observation de la nature et de tout le vivant qui nous entoure.

Notre survie dépend de la nature comme les enfants dépendent des adultes. Cette reconnexion à la nature est en fait une reconnexion à soi-même, à la paix et à l’amour.

Manquer de respect à la nature, c’est comme manquer de respect aux personnes qui prennent soin de nous, qui nous permettent de grandir.

L’humanité traverserait-elle une crise d’adolescence ? Chercherait-elle ses limites ?


Quelles raisons nous poussent à rester passifs face aux multiples crises que nous traversons ? Face à la progression de la violence à tout niveau ?

Inconscience, immaturité, insensibilité, égoïsme, fatalisme ?

Désamour ou rejet de nous-même, de notre humanité ?

Sommes-nous en train de devenir inconsciemment suicidaires ?

✳ J’ai la conviction que chaque être vivant a sa place sur cette planète, que nous y sommes pour apprendre et que la nature est notre modèle.

Alors comment mettre plus d’humanité dans nos vies, nos écoles, nos entreprises, nos institutions ?

➡Se poser les bonnes questions…
➡Puis passer à l’action…
➡Pour trouver ses propres solutions…
➡Pour se créer une vie meilleure et respectueuse de la nature.